Portrait N°20 # Noriane – 19 ans :

J’ai été déscolarisée en 2021 lors de mon année de seconde pour des soucis de santé. J’ai suivi un autre chemin pour me rétablir.

Sur ma route j’ai rencontré Marion, conseillère à la Mission Locale de Sèvremoine. Elle m’a aidé à passer plusieurs étapes dans le but de pouvoir faire un stage.

Maintenant je suis prête à partir dans un lieu nouveau, en internat, pour acquérir des compétences et de l’autonomie.

La Mission Locale pour Noriane :

– J’imaginais : avoir des conventions de stage pour faire des stages et trouver ma voie

– C’est finalement : un accompagnement complet et de qualité qui m’a permis de passer par des étapes intermédiaires pour que je sois en mesure d’effectuer un stage, mais aussi le passage du code et l’avancée en autonomie

– Ça me permet de : me connaître mieux, pouvoir acquérir de nouvelles compétences, retrouver de l’estime de soi, continuer à avancer et me sortir de l’isolement en rencontrant d’autres personnes, en partageant des moments.

– Ce que je préfère : faire des activités que je n’aurais pas faites autrement (atelier découverte cuisine), être bénévole pour co-animer des ateliers, aller à La Halte du Cœur car ça me permet d’évoluer en dépassant mes limites.

Portrait N°19 # Jotti – 24 ans :

Après l’obtention de mon brevet des collèges j’ai eu un CAP Pilote de ligne de production mais je n’ai pas pu obtenir mon bac pro.

Je me suis inscrit à la mission locale de Montaigu et j’ai commencé à travailler sur un chantier d’insertion et j’habitais seul en appartement. Mais quelques mois après le début j’ai eu des soucis de santé d’ordre psychologique et j’ai dû interrompre mon contrat et laissé mon appartement.
Je suis retourné vivre au domicile de mon papa, j’ai débuté une prise en charge par le CMP (que j’ai toujours). Je me suis réinscrit à la Mission Locale de Sèvremoine. J’aimerai travailler mais ce n’est pas encore possible pour le moment au vu de ma santé. Je prépare petit à petit une reprise d’emploi.

La Mission Locale pour Jotti :

– J’imaginais : Pas grand-chose

– C’est finalement : Un lieu d’aide à la vie sociale comme professionnelle

– Ça me permet de : De rencontrer du monde tout en avançant sur mes projets

– Ce que je préfère : La convivialité au centre social

 

Portrait N°18 # Caroline – 18 ans

J’ai arrêté ma scolarité en cours de 3ème car ça se passait mal. A mes 16 ans ma mère m’a demandé de m’inscrire à la Mission Locale mais je n’avais pas envie.

J’y suis finalement allée par obligation avec elle lorsque j’avais 16 ans et demi.

Les premiers RDV étaient super durs pour moi, je n’avais pas envie de venir car j’étais très angoissée. Petit à petit j’ai réussi à venir toute seule même si je n’avais toujours pas envie (je venais par obligation). Puis j’ai commencé à me sentir mieux, à faire des démarches pour rechercher un emploi, je me suis inscrite à AIM et j’ai trouvé des missions pour faire l’entretien des locaux chez des particuliers.

Aujourd’hui je travaille toujours pour eux, mais j’ai obtenu pour septembre une mission de service civique dans une école. De plus j’ai réussi mon code de la route et je débute cette semaine les heures de conduite. Aujourd’hui je viens toujours à la mission locale de façon régulière (environ une fois par mois) mais je ne viens plus par obligation mais parce que j’aime bien, ça me fait sortir (Je peux même choisir à
chaque RDV un nouveau livre dans la boite à livres située devant l’accueil du centre social).

La Mission Locale pour Caroline :

– J’imaginais : Un truc très formel, strict

– C’est finalement : C’est le contraire c’est un endroit cool

– Ça me permet de : Progresser, j’ai réussi à me resociabiliser

– Ce que je préfère : La convivialité tout le monde est gentil et accueillant au centre social

 

Portrait N° 17# Léni :

J’ai été au collège de la 6ème à la 3ème au collège Ste Marie à Torfou. Ensuite j’ai fait un CAP Monteur Installateur Thermique que j’ai obtenu au lycée le Pinier Neuf à Beaupréau. Malgré l’obtention du diplôme, je ne voulais pas poursuivre dans ce domaine je me suis donc inscrit à la Mission Locale. Cette année j’ai été en formation d’orientation Pas-à-Pas à Cholet. L’année prochaine je vais faire un CAP commerce par alternance avec le Super U de la Buffière.

La Mission Locale pour Léni :

– J’imaginais : Orienter des jeunes non scolarisés vers des formations.

– C’est finalement : Faire des démarches administratives pour garder un rythme et faire plusieurs ateliers comme ceux à la Halte du cœur à Beaupréau.

– Ça me permet de : Garder un rythme en faisant des ateliers et faire des démarches administratives

– Ce que je préfère : Les ateliers à la Halte du cœur

Portrait N° 16# Capucine :

Après avoir obtenu mon BAC ES en 2020, je me suis orientée vers le métier d’assistante sociale. J’ai donc intégré une école pour 3 ans afin d’obtenir le Diplôme d’Etat d’Assistant de Service Social.
Cependant, j’ai décidé d’arrêter en début de deuxième année car je n’avais pas assez travaillé ce projet et je me trouvais encore trop jeune. De fait, j’ai pris la décision de faire un service civique dans une école maternelle afin de découvrir davantage le milieu professionnel. Cette expérience m’a appris à m’intégrer au sein d’une équipe et je me suis rendue compte que je ne voulais pas travailler auprès des enfants. Suite à cela, je suis allée à la fac d’anglais mais seulement pendant un mois car le rythme ne me correspondait pas. C’est pourquoi, j’ai décidé de me faire accompagner par la Mission Locale afin de trouver un métier qui me corresponde et surtout construire un projet professionnel solide. Grâce à cet accompagnement, j’ai intégré le dispositif Prépa Clés Avenir pendant 5 mois. Au cours de cette formation d’orientation, j’ai découvert le métier de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP) à travers des enquêtes métiers et des stages. Aujourd’hui, je suis inscrite au Titre Professionnel de CIP que j’espère obtenir prochainement.

La Mission Locale pour Capucine :

– J’ imaginais : avoir des rendez-vous de temps en temps et faire des stages

– C’est finalement : des rendez-vous adaptés à notre rythme, un accompagnement afin de trouver les domaines d’activités qui peuvent nous plaire et si besoin, la mise en place de dispositifs d’accompagnement (Prépa Clés Avenir, CEJ)

– Ça me permet de : prendre confiance en moi, de mieux me connaître

– Ce que je préfère : faire des rencontres (sur Prépa Clés Avenir) et prendre le temps de construire mon avenir professionnel

 

Portrait N° 15 # Arthur (21 ans) :

J’avais pour but d’être soigneur animalier. Je suis donc passé par une alternance avec une exploitation agricole pour un BAC Pro CGEA.
Suite à un accident de la route, mon projet professionnel a dû être modifié.
Aujourd’hui, je ne sais pas encore dans quel métier me réorienter. C’est pour cette raison que j’ai rejoint la Mission Locale.

La Mission Locale pour Arthur :

– J’imaginais : Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Pour moi, je pensais à un accompagnement professionnel.

– C’est finalement : Je trouve que c’est un accompagnement différent de Pôle Emploi. On est mieux suivi et mieux écouté en fonction des possibilités.

– Ça me permet de : L’avantage de cet accompagnement est qu’on apprend à mieux se connaitre, ses besoins et ce qui est possible. On parle de différents métiers, cela me permet d’en connaitre de nouveaux.

– Ce que je préfère : J’aime les échanges, pouvoir discuter de ce qu’il serait le mieux. Dès que j’ai une question ou un problème je peux les joindre rapidement.

 

Portrait N° 14 # Marie (22 ans) :

Je m’appelle Marie, j’ai 22 ans. Après mon bac, j’ai commencé par une licence de psychologie en 3 ans à l’Université d’Angers. Je n’ai pas souhaité continuer sur un master, car je n’avais pas assez de motivation dans la discipline, je ne souhaitais pas continuer dans la psychologie. Donc, j’ai pris une année pour réfléchir à mes projets professionnels, prendre le temps de découvrir d’autres domaines et de me poser les bonnes questions. J’en ai donc profité pour mettre un peu de côté en travaillant en usine, puis partir en voyage et effectuer un stage dans un domaine qui aurait pu potentiellement m’intéresser. Tout ça a été très bénéfique car c’est aussi l’année où j’ai découvert la Mission Locale, qui m’a accompagnée une partie de l’année. Malgré des expériences qui m’ont enrichi personnellement tout le long de cette année, je n’avais toujours pas trouvé vers quoi me diriger.
Après ma saison estivale en camping, j’ai donc décidé d’effectuer un Service Civique. Le but était de découvrir le domaine de la communication, de l’événementiel et de l’animation. J’en ai donc trouvé
un à Angers intitulé “Sensibilisation des Jeunes à l’Europe” qui mélangeait tous ces domaines. J’y suis encore actuellement et ce, jusqu’en Juin 2024. Il me permet d’apprendre à travailler dans un bureau,
avec des collègues en open space et de découvrir encore plus le monde du travail et plus précisément le monde du travail dans un bureau. Cette nouvelle expérience m’a permis de comprendre que je voulais surtout rester dans la communication et l’événementiel surtout. Ce qui me manquait c’était juste l’intérêt pour le thème abordé. C’est tout logiquement que j’en suis venue à me mettre à la recherche d’études qui allient sport communication / événementiel. Et donc, à partir de Septembre 2024 je commence dans une école d’événementiel sportif à Angers en alternance. Ma recherche d’alternance est toujours en cours mais je pense être réellement sur la bonne voie pour mon avenir professionnel.

La Mission Locale pour Marie :

– J’ imaginais :
Pas grand-chose, vu que je ne connaissais pas. La première fois que j’ai entendu parler de la mission locale c’était avec des recherches sur internet. En effet, je voulais seulement trouver une institution
qui puisse me délivrer une convention pour faire un stage.

– C’est finalement :
Un lieu pour tout jeune qui a besoin de se faire accompagner. Que ce soit en groupe ou individuellement, la Mission Locale est là pour les jeunes et leur propose plusieurs activités pour les
aider à découvrir qui ils sont et qui ils veulent être. Elle permet aussi de les aider dans diverses démarches comme préparer un entretien d’embauche ou encore améliorer son CV.
De base, c’était seulement pour une convention de stage, au final, on a pu me présenter un dispositif très intéressant à la Mission Locale qui est le CEJ (Contrat d’Engagement Jeunes). Le CEJ permet à des
jeunes un peu perdus d’être accompagnés de manière plus intensive dans leur recherche d’emploi. Accompagné d’une indemnité, ce dispositif est très intéressant pour les jeunes qui ne savent pas vraiment vers quoi se tourner. Il peut durer jusqu’à un an, il faut juste montrer sa motivation et un réel intérêt à avancer dans des démarches qui mènent à l’emploi ou même à la reprise d’études.

– Ça me permet de :
Pouvoir échanger avec quelqu’un de la Mission Locale sur mon avenir professionnel, m’y aider à y voir plus clair, me proposer des solutions ou m’orienter de telle manière que je trouve moi-même les
solutions. En fait, la Mission Locale m’a permis d’être accompagnée, de pouvoir discuter régulièrement de mon avenir professionnel. C’est une bonne chose de pouvoir discuter avec
quelqu’un qui de base ne me connaît pas vraiment et qui apprend au fil des rendez-vous à comprendre qui je suis.

– Ce que je préfère :
La bienveillance et la gentillesse des personnes qui ont pu m’accompagner. Tout le monde là-bas est très gentil. Ils sont très pédagogues et m’ont aidé à avancer, ça faisait du bien de pouvoir parler car
on se sent réellement écouté. Ils se rendent disponibles et c’est très important je trouve.

 

Portrait N° 13 # Cassidy (18 ans) :

Je suis accompagnée par la Mission Locale depuis mars 2023. Quand je suis arrivée à la Mission Locale j’avais des difficultés pour me sociabiliser (sortir de la maison, rencontrer d’autres personnes, parler…). J’ai été hospitalisée pour une dépression quelques semaines avant de m’inscrire à la mission locale.
L’accompagnement, par le biais des entretiens individuels et des ateliers collectifs, m’a aidé assez rapidement à reprendre confiance en moi et ainsi retrouver une forme de vie sociale.
Actuellement je travaille par le biais d’AIM, j’ai plusieurs contrats dans des métiers en relation avec du public. Ça se passe bien, et ça me plait beaucoup.
Aujourd’hui je suis enfin optimiste pour mon avenir !

La Mission Locale pour Cassidy :

– J’imaginais : Je pensais que j’allais laissé tomber après l’inscription et rechuter dans la maladie

– C’est finalement : C’est un accompagnement pour les jeunes qui ont besoin d’une aide à un moment donné

– Ça me permet de : faire des rencontres et de trouver un emploi

– Ce que je préfère : 

• Le non jugement de ce qu’on dit, ce qu’on a fait….
• Le respect de nos choix de parcours
• Les activités (que ce soit les ateliers Mission Locale ou les activités du centre social)

 

Portrait N° 12 # Mathis (20 ans) :

Description parcours et projet futur en quelques lignes :

Au collège j’imaginais m’orienter dans le domaine de l’informatique. Je suis allé au lycée pour faire un bac Sciences et Technologie de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D). Après l’obtention de mon bac je suis allé en BUT Informatique mais cette formation ne me convenait pas, j’ai arrêté et travaillé en intérim avant de reprendre un BTS informatique. Mais là encore je ne m’y retrouvais pas et j’ai compris que les métiers de l’informatique n’était finalement pas fait pour moi. J’ai donc arrêté les études. Je suis d’abord allé à la Maison de l’Orientation de Cholet, j’ai eu deux RDV qui m’ont permis de réfléchir au projet de la cuisine, un domaine que j’aimais bien dans mon cadre personnel. Je suis ensuite allé à la mission locale pour envisager l’avenir et construire mon projet. J’ai fait des stages en cuisine qui ont confirmé mon projet, je me suis renseigné sur les formations, je n’ai pas trouvé d’alternance tout de suite, j’ai donc choisi de chercher un travail dans un restaurant en tant que commis de cuisine. Je suis en contrat pour 6 mois, j’ai commencé il y a deux semaines et tout se passe bien. J’envisage toujours de faire par la suite un CAP cuisine en apprentissage pour me former sur de la technicité et avoir plus de connaissance sur tout l’environnement de cuisine (hygiène, équilibre alimentaire, approvisionnement…). Je recherche donc un patron pour une alternance pour le mois de septembre. J’envisage par la suite de voyager grâce à la cuisine.

La Mission Locale pour Mathis :

• J’imaginais : un lieu formel et très administratif (un peu comme pôle emploi)
• C’est finalement : Un endroit agréable ou on peut se faire aider pour construire son projet
• Ça me permet de : me rassurer pour l’avenir et m’aider à savoir dans quelle direction avancer
• Ce que je préfère : Un suivi poussé et régulier23

Portrait N° 11 # Ezechiel (23 ans)

Je suis né en Côte d’Ivoire, là-bas je travaillais dans une exploitation agricole mais j’ai dû fuir la violence de mon pays. Je suis d’abord allé en Tunisie où j’ai travaillé plusieurs mois avant de devoir de nouveau fuir. Ensuite j’ai fait un long et difficile voyage pour arriver en France. Je suis arrivé à Saint Macaire en juin dernier et je me suis inscrit à la Mission Locale en octobre. Je souhaite maintenant découvrir différents métiers et développer de nouvelles compétences. En attendant d’avoir l’autorisation de l’Etat pour travailler je vais faire des stages.

La Mission Locale Ezechiel :

– J’ imaginais : Je ne connaissais pas, j’ai découvert l’existence de la Mission Locale en faisant des recherches sur internet

– C’est finalement : Très important pour aller de l’avant

– Ça me permet de : Me motiver, de découvrir de nouvelles choses

– Ce que je préfère : Rencontrer de nouvelles personnes et créer des liens amicaux. Et aussi avoir créé mon CV

Portrait N° 10 # Adeline (17 ans)

J’ai fait une seconde générale au lycée Julien Gracq à Beaupreau, puis j’ai ensuite arrêté car le système scolaire n’était pas fait pour moi. Je me suis ensuite inscrite à la mission locale afin de trouver mon projet professionnel. Actuellement en CDD (en contrat aidé) en tant qu’employé libre-service pendant 7 mois. Mon projet futur serait de travailler dans le domaine animalier, je souhaiterai donc explorer ce domaine afin d’être sûr et de savoir quel métier précisément je souhaiterai faire.

La Mission Locale pour Adeline :

– J’imaginais : un endroit pour m’aider

– C’est : bienveillant, à l’écoute

– Ça me permet de : Avancer pour le futur, m’orienter

– Ce que je préfère : Ma conseillère

Portrait N° 9 # Laura (25 ans)

Avant de faire appel à la Mission Locale, j’ai fait une licence et un master de Lettres, puis j’ai été volontaire en service civique dans une compagnie de cirque. La Mission Locale m’a aidée à me réorienter et à trouver des stages. J’ai pu faire, grâce à cela, des stages en bibliothèque qui m’ont permis de trouver ma voie. J’ai effectué par la suite une licence professionnelle Métiers du Livre et je travaille maintenant en médiathèque.

La Mission Locale pour Laura :

– J’ imaginais : J’ai entendu parler de la Mission Locale à l’occasion de mes stages, parce qu’on m’a dit que la Mission Locale pouvait me conventionner. Je ne savais pas que la structure existait et je ne
savais pas trop à quoi m’attendre, pour être honnête.
– C’est finalement : Une structure qui fournit un accompagnement précieux, lorsque l’on est perdu.e, comme je l’étais. La personne qui m’a accompagnée (Marion) a vraiment été à l’écoute de mes besoins,
et m’a conseillée tout au long des étapes de mon parcours.
– Ça me permet de : D’obtenir des réponses à mes interrogations existentielles.
D’être en confiance et de gagner en assurance.
De trouver ma voie.
– Ce que je préfère : Les entretiens personnalisés, pendant lesquels on peut exprimer nos souhaits, nos doutes, nos envies, nos peurs. On se sent vraiment rassuré.e et entendu.e.

Portrait N° 8 # Thomas (23 ans)

Suite à plusieurs échecs scolaires liés à des raisons médicales, la Mission Locale m’a permis de rebondir. Grâce à ma conseillère mais également aux intervenants j’ai pu retrouver un rythme et reprendre confiance en moi. J’ai pu, toujours grâce à eux, me réinsérer professionnellement. Pourtant ce n’était pas gagné. Merci beaucoup à vous.

La Mission Locale pour Thomas :

– J’imaginais : Je me souviens plus de l’idée que je m’en faisais, c’était il y 4 ans environ. Et de souvenir, c’était quelqu’un qui m’avait conseillé de venir, je n’ai pas trop eu le temps de me demander ce que c’était.
– C’est finalement : Une structure qui aide à la réinsertion scolaire et professionnelle en prenant en compte les forces et les difficultés de chaque individu
– Ça me permet de : Cela me permet d’avoir une béquille jusqu’à ce que je me sente assez bien pour être autonome sur le plan professionnel et personnel.
– Ce que je préfère : Les rencontres. Tous les jeunes sont différents, ont une histoire et des objectifs différents. Cela permet de s’entraider et d’apprendre de chacun d’entre eux dans la bienveillance. C’est excellent pour l’ouverture d’esprit.

Portrait 7 # Alison (19 ans)

Je me présente je m’appelle Alison, j’ai 19 ans, j’ai arrêté mes études à 17 ans à cause du harcèlement scolaire.

Les études ne sont plus pour moi et pour le moment je n’ai pas de projet autre que de travailler pour avoir des revenus.

La Mission Locale pour Alison :

– J’imaginais : Je n’imaginais pas que ça allait m’aider

– C’est finalement : Ce que je cherchais

– Ça me permet de : D’avancer dans ma vie

– Ce que je préfère :

• Qu’on m’écoute
• Qu’on réponde à mes besoins
• Qu’on ne me juge pas

Portrait n°6 # Johan (17 ans)

J’ai arrêté l’école en fin de 3ème sans obtenir le brevet. Les années au collège ont été TRÈS difficiles, j’ai totalement perdu confiance en moi. J’étais totalement perdu quand mon père m’a emmené au premier RDV Mission Locale. Les 1er RDV étaient difficiles et stressants mais au fur et à mesure j’ai commencé à être plus à l’aise. Après plusieurs mois j’ai pu faire des premiers ateliers collectifs à la Halte du cœur puis sur d’autres thématiques (ex : gestion du budget). J’ai aussi obtenu mon PSC1 lors d’une session organisée par la Mission Locale et aujourd’hui je travaille le code de la route sur des ateliers organisés par la Mission Locale et animés par l’AFPA. Début juillet j’ai aussi intégré le CEJ. J’ai beaucoup progressé en un an et je sais que ça va continuer !

La Mission Locale pour Johan :

– J’imaginais : Rien, j’étais trop perdu
– C’est finalement : Un lieu qui aide les jeunes
– Ça me permet de : d’avancer, de me pousser vers l’avant
– Ce que je préfère : Marion

Portrait n°5 # Camille (19 ans)

En arrivant à la Mission Locale, je sortais d’une formation d’auxiliaire vétérinaire. Mon projet professionnel était flou, je souhaitais travailler auprès des animaux. J’ai pu réaliser un stage dans une pension canine et féline.
Étant toujours perdu, ma conseillère m’a dirigé vers la formation Prépa Avenir. Durant plusieurs mois, j’ai pu préciser mon projet professionnel. Après un stage à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et après plusieurs enquêtes métiers, je me suis dirigée vers la protection de la biodiversité. Je me suis donc inscrite sur Parcoursup pour intégrer une formation.
Par la suite, j’ai intégré un dispositif de la mission locale: le contrat d’engagement jeune (CEJ). Cela m’a permis de rencontrer d’autres professionnels de ce domaine et de me créer un réseau pour les années à venir.
Au mois de septembre je commencerais un BTS Gestion et Protection de la Nature.
La mission locale m’a permis d’ouvrir mon champ de vision et de trouver un domaine qui me plait et qui me correspond : la protection de la biodiversité.

Ce que je préfère à la mission locale, c’est les rendez-vous fréquents avec la conseillère, leur accompagnement, leur soutien et leur disponibilité

La Mission Locale pour Camille :
– J’imaginais : Travailler auprès des animaux
– C’est finalement : La protection de la biodiversité
– Ça me permet de : Ouvrir mon champ de vision, trouver un domaine qui me plait et qui me correspond
– Ce que je préfère : Rendez-vous fréquents avec la conseillère, accompagnement, soutien, disponibilité

Portrait n°4 # Morgane (23 ans)

Description parcours et projet futur en quelques lignes
Je cherchais du travail dans la petite enfance mais sans savoir où chercher où aller …
La semaine de formation m’a permis de faire un CV à jour et propre et aussi de faire différents modèles de lettres de motivation cela m’a permis de pouvoir postuler dans des structures de la
petite enfance.
Grace à mes rendez vous avec Marion j’ai pu avoir quelqu’un qui me motive, m’encourage, et m’aide à me bouger pour faire des demandes d’emploi.
J’ai pu obtenir différents remplacements qui m’ont permis de prendre confiance en moi et aussi d’obtenir de l’expérience dans le domaine de la petite enfance.
Le 15 mai 2023 j’ai postulé pour un CDD que j’ai obtenu grâce aux coups pieds aux fesses de Marion que je ne remercierai jamais assez de m’avoir motivée et bougée à chacun de mes rendez-vous.
Et après ce CDD objectif CDI !!!

La Mission Locale pour Morgane :
– J’imaginais : m’ennuyer
– C’est finalement : enrichissant
– Ça me permet de : me booster, prendre confiance en moi
– Ce que je préfère : mes rendez vous avec Marion

Portrait n°3 # Tony (19 ans)

Tony a 16 ans lorsqu’il s’inscrit à la Mission Locale, il était auparavant accompagné par un ITEP. Très vite il intègre le dispositif Garantie Jeunes pendant 1 an.

Cet accompagnement renforcé l’a aidé à atteindre ses objectifs (obtenir le permis B et trouver un emploi) mais aussi à faire toutes les démarches administratives nécessaires dans la vie de tous les jours. Et c’est un véritable apprentissage qui demande du temps.
Aujourd’hui il travaille dans une entreprise d’insertion, et espère trouver un emploi stable lui permettant par la suite de prendre un logement en toute autonomie.
Il est encore en lien régulièrement avec la Mission Locale, même si nos rencontres sont moins régulières, notamment pour être accompagné dans ses démarches administratives.

La Mission Locale pour Tony :
J’imaginais : « que ça aurait été juste un soutien genre pour savoir ce que je fais mais du coup non ».
C’est finalement : « large mieux de ce que j’aurais pensé. »
Ça me permet de :
–  » D’avoir eu mes 500 balles par mois (Garantie Jeunes) pour financer mon permis et ma voiture.
– Ça m’a aidé pour trouver les aides du permis. J’ai obtenu une aide de la Région et utilisé mon CPF (c’est la Mission Locale qui m’a fait connaître ces aides) et au lieu de payer 2100€ j’en ai payé que 270€.
– Ça m’a aidé à trouver mon premier taff à mes 17 ans et de gagner 1400€. A 17ans ce n’était pas rien.
– Ça m’a aidé à m’inscrire sur pôle emploi l’inscription la plus galère au monde, à l’ANTS… et à m’aider à faire le CV et les lettres de motivation.
– Et à 19 ans j’étais comme un bolosse à faire que quelques heures d’intérim pour 100 balles par mois et après ils m’ont fait connaître une asso d’insertion qui s’occupe de te trouver des CDD à longue durée pour après obtenir un CDI ailleurs après. Donc pour le moment j’ai 1700 par mois grâce à ce travail donc c’est parfait.  »

Ce que je préfère :  » C’est d’avoir eu tout ce que je voulais : genre permis , voiture et salaire ….manque plus que l’appart « .

Portrait n°2 # Tehan

Description parcours et projet futur en quelques lignes :
J’ai quitté mes études à 19 ans car cela ne me convenait pas et je n’avais aucune envie d’en reprendre d’autre. Je suis donc parti faire du woofing* d’abord en Allemagne puis en France. Après 1-2 ans de
vadrouille, j’ai ressenti le besoin d’un cadre pour m’aider à avancer et y voir clair dans mes projets.
J’avais pleins d’envies, comme faire de l’agriculture, de la construction, et finalement j’ai pu envisager de m’orienter vers des projets artistiques, faire de l’interprétariat en LSF, de l’animation. J’ai pu découvrir, approfondir et aller au bout de certaines recherche grâce au cadre de la garantie jeune.

* être accueilli, hébergé.e et nourri en échange de quelques heures de coups de mains souvent liées à des activités agricoles ou de construction.

La Mission Locale pour Tehan :
– J’imaginais : Un espace où l’on est encadré.e par une personne référente
– C’est : Ce que j’imaginais mais avec un encadrement qui se base sur tes envies/besoins + des
aides financières dans la vie. Et l’accès à des petites formations qui peuvent aider.
– Ça me permet de : D’être encadré et de ne pas me perdre dans ma curiosité de vie. D’avoir un soutien financier qui me permet de découvrir et trouver ce que j’aime vraiment. De trouver un équilibre dans ma vie.
– Ce que je préfère : Le soutien et accompagnement d’une personne référente

Portrait n°1 # Lola

Lola a 15 ans et demi lorsqu’elle obtient son brevet des collèges. Elle ne souhaitait pas poursuivre ses études après le collège. Elle est donc restée 5 mois chez elle et lorsqu’elle a eu ses 16 ans elle s’est inscrite à la Mission Locale.
Depuis le mois de novembre, elle est suivie de manière personnalisée lors d’entretiens individuels.
Elle participe aussi à des ateliers collectifs sur différentes thématiques (Santé, Expression par l’art, bénévolat à la Halte du cœur…). Elle a intégré le 27 février le dispositif Contrat Engagement Jeunes pour bénéficier d’un accompagnement renforcé.
Son projet actuel serait de travailler dans l’animation auprès des enfants. Si son projet se confirme par le biais de son stage à venir, elle aimerait se former avec le BAFA dans un premier temps.

La Mission Locale pour Lola :
– J’imaginais : « Un lieu ennuyant et stressant »
– C’est finalement : « un lieu pour m’aider à trouver un métier » « aider les jeunes à ne pas rester enfermé chez eux »
– Ça me permet de : « de me bouger les fesses, de réfléchir au métier que je voudrais faire et trouver un stage »
– Ce que je préfère : « J’aime faire des activités et en particulier aller à la Halte du cœur car il y a une bonne ambiance et ça me permet de rentrer dans le monde du travail ».